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 Ce qu'il faut savoir sur le MUSCLE

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MessageSujet: Ce qu'il faut savoir sur le MUSCLE   Ce qu'il faut savoir sur le MUSCLE Icon_minitimeVen 20 Aoû 2004, 16:45

La physiologie du sport : le muscle

On distingue les fibres musculaires striées, qui forment la musculature squelettique, et les fibres musculaires lisses qui sont le principal composant des viscères et assurent, en particulier, les contractions de l'intestin, sous le contrôle du système nerveux végétatif.
Nous nous intéressons ici surtout aux fibres striées, ainsi nommées à cause de leurs particularités anatomiques, comme nous allons le voir. Ces fibres forment les muscles de la locomotion, de la statique et du mouvement, qui sont en grande partie sous le contrôle du système nerveux volontaire.

Le muscle est constitué d'un groupement de faisceaux, formés eux-mêmes d'un ensemble de fibres musculaires, serrées les unes contre les autres. Chacune de ces fibres est une cellule musculaire de très grande taille, qui comprend plusieurs noyaux. Une fibre musculaire peut atteindre plusieurs dizaines de centimètres dans les grands muscles du dos ou des membres inférieurs.

À l'intérieur de la fibre sont alignés des faisceaux de myofibrilles, protéines contractiles qui donnent au muscle le pouvoir de se contracter, puis de se décontracter.

Les myofibrilles sont constituées de filaments, parmi lesquels on distingue deux types : les filaments fins d'actine et les filaments épais de myosine. Ces types de filaments sont disposés dans la myofibrille de façon alternée, et les filaments d'actine sont réunis entre eux par une ligne verticale appelée la ligne Z. La disposition des filaments d'actine et de myosine donne à la myofibrille un aspect strié, aisément identifiable au microscope électronique, caractéristique qui permet de comprendre comment et pourquoi le muscle se contracte.




La contraction du muscle

Que se passe-t-il au moment de la contraction ? Les filaments d'actine et de myosine glissent les uns contre les autres, de façon à raccourcir le muscle. Les molécules de myosine, plus épaisses, sont équipées de têtes spéciales, qui viennent s'accrocher aux molécules d'actine. Ce phénomène suscite une réaction chimique qui nécessite la présence de calcium et consomme de l'énergie. Cette dernière est fournie par la dégradation d'une molécule spéciale, l'ATP (Adénosine Tri Phosphate), présente dans la cellule musculaire. Plus la contraction est forte, plus le nombre d'accrochages entre les filaments est grand, et la consom-mation d'ATP importante.
Les muscles sont constitués d'un nombre donné de fibres, et la musculation n'a pas pour effet de multiplier ce nombre. Les fibres ne peuvent que grossir ou diminuer de volume en fonction de leur utilisation : un muscle atrophié est un muscle non employé, tandis qu'un muscle surentraîné, comme chez un adepte du culturisme, par exemple, est un muscle dont chaque fibre augmente considérablement de volume. En cas de traumatisme, la zone lésée est remplacée par un tissu cicatriciel.

Les faisceaux de fibres, à chaque extrémité du muscle, se réunissent en tendons qui s'accrochent solidement aux os. Tout muscle est entouré d'une gaine fibreuse, l'aponévrose, qui permet aux muscles de glisser les uns contre les autres.

Le mouvement musculaire, au cours de l'exercice sportif, met en jeu de façon répétée les mécanismes décrits ci-dessus et entraîne un certain nombre de phénomènes, qui sont encore loin d'être tous expliqués.

En effet, le sport provoque de nombreux bouleversements, au niveau du muscle et dans l'organisme entier, concernant les réactions métaboliques, énergétiques, cardiaques et respiratoires, hormonales et nerveuses. L'entraînement sportif modifie sensiblement la fibre musculaire, tant au niveau de la force de contraction et de décontraction que de la récupération.



Les carburants du muscle

La contraction des filaments des myofibrilles nécessite la présence d'un carburant spécial, l'ATP. Mais celui-ci s'épuise très vite, en une ou deux secondes. Si l'effort musculaire continue, il faut que l'organisme puisse fournir immédiatement de l'ATP, à partir d'autres voies métaboliques, donc d'autres sources d'énergie. La première réserve est constituée par une molécule présente dans le muscle, la créatine-phosphate, qui se dégrade facilement en ATP, et constitue en quelque sorte le deuxième réservoir. Mais celui-ci va s'épuiser vite également, en cinq ou six secondes. C'est cette réserve que l'athlète consomme lors des efforts violents et courts, comme un sprint.
Si l'effort continue, il faut que le muscle ait accès à une source d'énergie plus durable. Celle-ci est constituée par le glucose et le glycogène, qui est la forme sous laquelle est stockée le glucose à l'intérieur de l'organisme, notamment dans le foie. Lorsque l'effort persiste, le muscle a recours au glycogène, qui, à la suite de nombreuses réactions enzymatiques (la glycolyse), se dégrade et forme une nouvelle source de carburant, et donc d'énergie, pour le muscle. En se dégradant, le glycogène donne naissance à deux composés, l'acide pyruvique et l'acide lactique. Cette voie métabolique s'ouvre très rapidement, car il ne faut que quelque secondes pour que les précédentes s'épuisent. Ce deuxième réservoir est utilisé pour les effort de moyenne durée, par exemple une course de quatre cents mètres.




L'aérobie et l'anaérobie

Ces deux premières sources d'énergie, employées pour les efforts courts et intenses, n'ont pas besoin d'oxygène pour se mobiliser. On dit qu'elles sont anaérobies. Un effort plus prolongé, qui dure plus de quarante secondes, use d'une troisième voie métabolique, qui, elle, exige de l'oxygène, et est appelée, pour cette raison, aérobie.
Ce troisième réservoir, auquel l'on recourt pour les efforts longs, comme les courses de fond ou le marathon, naît de la combustion de l'acide pyruvique (qui, comme nous l'avons vu, provient de la dégradation du glycogène) et des acides gras, en provenance des graisses accumulées dans l'organisme. Les acides aminés et les protéines sont très peu utilisés comme source d'énergie.

Le muscle dispose ainsi d'un équipement énergétique sophistiqué, adapté à la nature de chaque effort musculaire, fonctionnant un peu comme une automobile qui aurait en permanence à sa disposition des carburants différents selon l'effort demandé (démarrage, course en ville, parcours long, etc.)

Pour utiliser ces carburants, les fibres musculaires sont équipées différemment : on distingue en effet les fibres lentes, dites de type 1, qui emploient surtout la voie aérobie. On les reconnaît au microscope, car elles ont de nom-breuses mitochondries, micro-organismes intracellulaires où se réalise la réaction de combustion aérobie des graisses de l'organisme. Et, en second lieu, on distingue les fibres rapides, dites de type 2B, qui utilisent essentiellementt la voie anaérobie. Les fibres de type 2A ont des caractéristiques intermédiaires et recourent aux deux méthodes d'approvisionnement en énergie.

La répartition de ces types de fibres varie d'un muscle à l'autre. Les fibres lentes, plus vascularisées et qui contiennent davantage de graisses (triglycérides) et de myoglobine (une molécule qui fixe l'oxygène du sang et donne au muscle sa couleur rouge caractéristique), sont par exemple plus nombreuses dans les muscles extenseurs du pied comme le soléaire (dans le mollet) que dans les muscles fléchisseurs. Il y a également une variation importante selon les individus et le type de sport pratiqué. Un sprinter développera davantage ses fibres rapides, anaérobies, tandis qu'un marathonien, habitué des efforts de longue durée, développera surtout ses fibres lentes.




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