Arnaud Plaisant

Arnaud va faire la couv du Monde du Muscle. Avec un article signé GG :wink:

UN PETIT CLIC ICI .... www.arnaudplaisant.com




Pour en voir plus, allez sur le site !!!

ARNAUD en couverture du MONDE DU MUSCLE pour Septembre !!!!
AVEC UNE INTERVIEW DE ... GG
Espérons que la date reste inchangée!!!

J'avais pris rendez-vous pour cette interview, avec Arnaud, dans la salle de Philippe MANDREA à MOUGINS (06) , l'UNIVERSAL TRAINING, salle dans laquelle s'entraînait également FRANCIS BENFATTO. Francis ne manque pas de s'entraîner à l'UNIVERSAL TRAINING lorsqu'il revient en France

en septembre
dans un autre post tu dis que c'est l'administrateur johnatan
ca sera qui alors?
tout les deux

playboy a écrit:

en septembre
dans un autre post tu dis que c'est l'administrateur johnatan
ca sera qui alors?
tout les deux

je ne comprends pas ton message .

Je dis que ARNAUD PLAISANT va faire la couverture du Monde du Muscle de Septembre 2004. Mais est-ce le N° daté "septembre" et qui paraît en août ? ou sur le N° qui sortira en septembre et qui sera daté "octobre" ??? ( la presse écrite procède ainsi...) je ne sais pas trop.

D'autre part, je n'ai jamais écrit que Jonathan sera en couv du MdM ( )

Chouette, je me réjouis de voir son interwiev

j'aprends que notre ami ARNAUD ne sera pas en couverture du Monde du Muscle en raison de la qualité des photos qu'il à donné à la direction ... Cette info m'a été communiqué ce matin par un internaute. Je n'ai pas eu de nouvelles de la direction à ce sujet. L'interview de GG sans couverture..c'est vraiment dommage...mais bon...

Gilbert GIRARD a écrit:

j'aprends que notre ami ARNAUD ne sera pas en couverture du Monde du Muscle en raison de la qualité des photos qu'il à donné à la direction ... Cette info m'a été communiqué ce matin par un internaute. Je n'ai pas eu de nouvelles de la direction à ce sujet. L'interview de GG sans couverture..c'est vraiment dommage...mais bon...

L'information (qui ne venait pas de la direction du Monde du Muscle) était infondée....

En 2002, j'ai réalisé une interview du grand champion français ARNAUD PLAISANT. Cette interview n'a jamais été publiée dans le MONDE DU MUSCLE, pour la simple raison qu'elle faisait double emploi avec une interview réalisée 2 mois plus tôt ...par Jean TEXIER au Mondial BODY-FITNESS de PARIS. Je n'avais pas été prévenu ...
Toujours est-il qu'il fallait bien que cette interview soit publiée un jour quelque part. La
voici donc dans son intégralité, en exclusivité pour www.bodybuilding.fr Même si la façon de s'entraîner à certainement changé , les propos de ARNAUD PLAISANT démontrent qu'il sort du lot .

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ARNAUD PLAISANT est pro IFBB depuis janvier 2002. C'est un athlète à la stature imposante qui ne se la joue pas star innacessible. Bien au contraire, il engage la conversation avec celles et ceux qui veulent bien lui faire l'amitié de venir parler avec lui. Nous aurions pu orienter notre entretien avec Arnaud uniquement sur ses entraînements et sur sa diététique, mais cela n'aurait aucun interêt, dans la mesure où chacun d'entre nous doit avoir un entraînement personnalisé.
Arnaud nous parle du culturisme bien sûr, de ses espoirs, et donne aux débutants qui nous liront, les conseils de base les plus précieux.Comme beaucoup d'entre nous, Arnaud déplore que l'enseignement de la musculation qui est dispensé dans la plupart des clubs, le soit par des éducateurs sportifs employant des termes compliqués pour expliquer un mouvement très simple.
Arnaud Plaisant possède un charisme incroyable, au même titre que ses ainés, Thierry Pastel, Philippe Lamache ou Francis Benfatto. C'est un atout considérable pour atteindre les plus hauts sommets de la compétition.

G.G : Arnaud, tu es pro IFBB depuis le mois de janvier 2002. Quels sont tes espoirs ?
A.P: Comme tout culturiste professionnel, mon but est bien sur ma participation à Mr OLYMPIA, ça c'est clair. Pour nous les français, c'est plus difficile, parce que nous avons un manque de sponsors. Nous ne sommes pas vraiment reconnus dans le pays, mais je pense qu'il y a quelque chose à faire vis-à-vis des médias. Il faut montrer aux gens, une autre image que celle qui est véhiculée aujourd'hui, et qui est celle du culturiste dopé qui n'a rien dans la tête. Le problème est là. Il faut être simple, et démontrer que l'on peut devenir professionnel à condition de s'en donner les moyens. Il faut étudier la diététique et les diverses techniques d'entraînement, et ne pas hésiter à faire appel à des préparateurs physiques compétents, afin d'évoluer. Il faut également montrer que les culturistes sont parfaitement capables d'enseigner leur sport, et de suivre des athlètes venus de disciplines très différentes. Il ne faut pas que nous restions dans notre secte, et pour l'instant nous ne semblons pas vouloir en sortir. Il est important de montrer à tous, que nous ne sommes pas des gens avec des gros muscles et rien dans la tête. Nous ne sommes pas des ogres, nous ne sommes pas méchants, nous sommes ouverts à tous, depuis le débutant jusqu'à l'athlète confirmé, afin de leur expliquer ce qu'il faut faire pour progresser. Je pense qu'il y a un travail à faire là-dessus en France, parce que nous passons pour des gens imbus de leur personne, complètement retirés de la société, alors que ce n'est pas vrai. Au contraire, nous voulons nous y intégrer complètement, mais on ne nous donne pas cette chance.

G.G : Les culturistes ne correspondent pas à des normes. Ils non pas un physique ordinaires "passe partout " !A.P : Voilà, parce que nous pratiquons un sport visuel. Forcément, on apporte quelque chose de plus qu'une personne normale, puisque nous avons une masse musculaire qui est au-dessus de ce qui est courant de voir. C'est vrai que lorsqu'on se balade dans la rue, nous n'avons pas besoin de dire ce que nous pratiquons comme sport, et les gens ont du mal à comprendre la différence avec le culturisme et un sport de performances physiques comme l'athlétisme par exemple. Une performance, c'est un chiffre. Nous devons donc expliquer que nous travaillons dans le but de développer la masse musculaire pour ce qui est du culturisme de compétition. Le culturisme peut être pratiqué simplement pour sculpter son corps.

G.G : C'est parfaitement juste, et il n'en demeure pas moins que c'est toujours de culturisme dont-il s'agit .
A.P: Oui, ça reste du culturisme. Il y a la pratique pour l'entretien , et celle pour la compétition. L'avantage du culturisme sur les autres sports, c'est qu'il peut être pratiqué par n'importe qui sans viser pour autant la compétition. Ce n'est pas du tout le cas par exemple pour le foot-ball. Personne ne peut faire du foot sans participer à des matches, alors qu'on peut s'inscrire dans un club de remise en forme sans être obligés de faire des compètes.
Il faut informer les gens, surtout en France, et leur dire que le culturisme n'est pas un sport ou on est foutu à 50 ans. On entends dire de nous: " Ah ! les culturistes, ils sont foutus0 à 50 ans, ils sont cassés de partout ! ". Il ne faut pas oublier que nous avons des athlètes qui ont plus de 70 ans. Je pense que ce sont eux qui vont ammener notre sport au sommet, parce que de nos jours, on parle de plus en plus de problèmes d'obésité et d'antivieillissement. Les culturistes démontrent qu'il est possible d'être en très bonne forme avec un corps d'athlète, à plus de 70 ans.

G.G: En effet, le culturisme c'est l'entraînement bien sûr, mais il ne faut pas oublier que la diététique joue un rôle de toute première importance.
A.P : Oui , c'est vrai, et ce n'est pas uniquement cela. C'est un mode de vie, c'est tout un ensemble qui fait qu'on a des résultats au bout.

G.G : Quand as-tu commencé la pratique de la musculation ?

A.P : J'avais 15 ans environ, aujourd'hui, j'en ai 27. Lorsqu'on commence à voir son corps évoluer, et qu'on fréquente les compétitions, on entre dans cette magie de la scène, de la musique, et de l'odeur du tan. Une fois qu'on a mis un pied sur scène, après, c'est fini. On est attrapé pr l'envie de gagner et de revenir devant le public à nouveau. C'est un peu comme un acteur de théâtre. A mes débuts, je n'étais pas parti pour faire des compétitions. Mes progrès étaient rapides, et autour de moi, on m'encourageait à le faire. Je suis tombé dans la marmite. Lorsque l'on participe à des compétitions, on sait au fond de soi-même si on est en mesure d'aller jusqu'au bout, si vraiment on est fait pour ça. Il faut bien reconnaître que c'est très difficile, aussi bien pour les débutants que pour les pros.
Le physique aujourd'hui , c'est très important, ça donne une impression de puissance, c'est ça qui a fait que la compétition à commencée à me plaire. Le regard des gens était différent, et j'étais respecté parce que j'impressionnais.

G.G : De toute évidence, tu es fais pour ça

A.P : Ah oui, je n'ai jamais douté

G.G : Maintenant que tu es pro IFBB, tu vises obligatoirement de participer à OLYMPIA, il ne peut en être autrement

A.P : Oui. Participer à Mr OLYMPIA, c'est déjà quelque chose. Je pense qu'il faut croire en ce qu'on fait. Il y a beaucoup de français qui malheureusement ont du mal à percer, parce qu'ils ne crient pas en eux. Les compétitions professionnelles, c'est du business. Il n'existe pas vraiment de critères puisqu'il n'y a pas de catégories. On gagne par rapport aux sponsors qui nous soutiennent et à notre notoriété. Les français n'ont pas la chance d'être médiatisés, mais il est vrai qu'ils ne font rien pour l'être. Il faut se déplacer. C'est comme pour une entreprise, il faut dépenser de l'argent pour aller aux Etats-Unis faire des photos avec CHRIS LUND au GOLD GYM, pour avoir un reportage dans FLEX, et après, c'est l'engrenage. Ca fonctionne comme ça. Il faut s'investir, il faut chercher des sponsors et bouger.

G.G: Tu as parfaitement raison de soulever ce problème, et même sur le plan national tout simplement, un culturiste doit avoir exactement la même attitude.

A.P : Oui, c'est ça, sinon on n'a rien. On ne viens pas nous chercher sauf si on est vraiment un cas exceptionnel.

G.G : Dans n'importe quel autre sport, ce sont les médias qui se déplacent pour aller cvhercher les champions, pour réaliser des photos et interviews. La plupart du temps chez les culturistes, c'est l'inverse.

A.P : C'est une question d'argent. Les autres sports sont médiatiques. Le culturisme ne rapporte rien à l'Etat, et rien aux athlètes. On n'interesse personne. La meilleure chose pour nous, serait de passer de plus en plus souvent à la télévision.Ca commence à bouger de ce côté là puisqu'on parle du culturisme sans l'associer obligatoirement au dopage.

G.G : Un culturiste dit: "naturel" sera de toutes façons traîté de dopé, dès qu'il atteindra 40 cm de tour de bras pour 1,70m par exemple, parce qu'à ce stade, il est déjà hors normes par rapport au coimmun des mortels. Lorsque tu commences à avoir des cuisses, des pecs et une bonne largeur d'épaules on te demandes toujours: " qu'est-ce que tu prends ?" Dans bien d'autres sports, les gars sont chargés à mort, mais leur physique reste ordinaire, voire même le plus souvent sous-développé.

A.P : Parce que ce n'est pas du dopage visuel. Il faut prendre le temps d'expliquer que la pratique du culturisme, c'est d'abord développer sa masse musculaire et non pas rechercher une performance. Si le message est bien passé, le dopage n'existe plus, les gens l'ont oublié, ils ont compris. Aujourd'hui, je suis tout seul à faire ça, et ça marche. Au dernier salon Mondial BODY-FITNESS de Paris, j'ai pris le temps de discuter avec tout le monde, et de me faire photographier avec les gens qui venaient me voir. Certains me disaient qu'ils n'osaient pas s'approcher du stand du MONDE DU MUSCLE pour faire des photos avec moi. Si on participe au salon, c'est pour communiquer et non pas pour rester assis sur sa chaise à regarder passer les visiteurs. C'est la première impression qui compte. Si on fait la gueule, les gens ne viennent pas vers nous. Je vois bien qu'on me regarde de loin avec insistance. Ils n'osent pas, alors, je leur fais signe de venir. Les enfants sont comme ça aussi. Ils ont peur. Je me mets toujours à la place des petits, parce que pour eux, nous sommes des héros de bandes déssinées.

G.G: Abordons si tu le veux bien tes entraînements. Je sais bien que ce n'est jamais la même chose, et il est inutile d'entrer dans les détails, car chaque athlète est unique.

A.P : Hors saison, je m'entraîne 4 fois par semaine. Je travaille chaque groupe une fois dans la semaine, sauf pour ceux que je juge en retard par rapport aux autres. Ceux-là, le les entraîne 2 fois. La récupération est très importante pour le développement musculaire, et il faut s'acharner sur un muscle une seule fois par semaine, et bien le laisser se reposer. En préparation d'une compétition, je passe à 5 entraînements. Forcément, ce que je fais le premier jour, je le recommence le cinquième. Un groupe se retrouve donc à être entraîné deux fois par semaine, mais ce n'est bien sûr jamais le même, puisque je travaille par cycles. Je suis quelqu'un de très structuré, pourtant je ne programme pas mon entraînement. Je connais la technique que je vais utiliser. Je vais par exemple travailler le pic du biceps avec des mouvements spécifiques, parce que le corps est une sculpture. Je pose devant le miroir, et je me dis que je n'ai pas assez de pic et qu'il faut que je travaille dans ce sens là. Je fais aussi du lourd, mais du lourd contrôlé. Je ne suis pas comme certains culturiste qui ont tendance à confondre le bodybuilding et l'haltérophilie.Ce sontdeux choses complètement différentes. Il ne faut surtout pas oublier qu'on peut développer sa masse musculaire sans travailler lourd. Nous faisons un sport visuel, pas un sport de force. Ce la dit, ça ne signifie pas que nous ne sommes pas forts. Bien sûr, nous avons de la mase musculaire, et nous savons travailler lourd. Il m'arrive de travailler les biceps avec des haltères de 10 kg, alors que je suis capable de le faire avec 35 ou 40 kg. Avec 10 kg je sens mieux mes muscles. Chaque personne est différente, et il doit y avoir une recherche personnelle de l'entraînement.

G.G : Si comme beaucoup d'entre nous tu ne travailles chaque groupoe qu'une seule fois par semaine, sauf les points faibles, il est indispensable de donner la priorité à l'intensité .

A.P : Oui, un entraînement dure à peu près entre 1h et 1h 15. Il ne faut pas s'entraîner des heures et des heures, parce que ça ne sert à rien. Il faut plutôt privilégier la qualité à la quantité. C'est très important , surtout pour les débutants qui n'ont pas une alimentation équilibrée la plupart du temps. A cause de ça, ils ont une récupération moins bonne. Un débutant doit s'entraîner 30 mn à 45 mn à chaque séance pas plus, mais bien comme il faut.

G.G : C'est ce que je ne cesse de dire et d'écrire depuis des années.
mais très rares sont les débutants qui acceptent cette idée qu'il faut en faire moins pour plus de résultats. Alors ils persistent à faire 2h d'entraînement 6 fois par semaine et n'ont pas de résultats du tout.

A.P : Ils ne comprennent pas qu'il faut s'entraîner beaucoup moins, et faire de la qualité. Lorsqu'ils auront enfin compris ça, ils feront un grand pas en avant.


G.G : Parles nous de ta diète hors saison

A.P : Hors saison j'essaye bien sûr d'avoir un régime structuré, c'est à dire que je fais 5 à 6 repas par jour, avec une base de protéine qui correspond à mon gabarit. Je tourne à peu près entre 2,5 g et 3 g de protéine par kilo de poids de corps. Ca ne sert à rien de monter jusqu'à 4 ou 5 gr. Pour ce qui est des hydrates de carbone, je mange un peu de tout. J'ai la chance d'avoir un métabolisme très élevé, donc, je brûle facilement les graisses, ce qui fait que je ne suis pas trop gras hors saison. Je mange de tout, des pâtes, des pommes de terres, du riz des frites des hamburgers. Il faut vivre, il ne faut pas 7 jours sur 7 et 365 jours par an se dire qu'il faut faire attention aux graisse, à ceci, à celà. Pourquoi ? Parce que psychologiquement il y aura un blocage et on ne prendra plus de plaisir à appécier la nourriture. Lorsqu'on arrive au début du régime pour une compète, on a tellement été privé de tout toute l'année, que ça devient très dur d'aller encore plus loin. On a des envies et on est tenté d'y sucomber. beaucoup plus facilement. Bien sûr, il ne faut pas manger d'énormes quantité à chaque repas et se retrouver avec le gros ventre. Il faut garder son physique. Si on constate que le corps accepte la nourriture même abondante, et que les abdos sont toujours visibles, et qu'on a encore de la qualité dans les cuisses, on peux alors manger ce qu'on veut.

G.G : Oui, tout-à-fait, c'est comme pour les entraînements, ce qui est valable aujourd'hui pour toi, ne le sera plus dans 3 ou 5 ans. Il faut sans cesse se remettre en question et adapter également sa diète et les techniques d'entraînement en fonction des résultats, ou de l'absence de résultats.

A.P : Voilà, c'est exactement ça. Le culturisme est un sport ou il faut beaucoup fonctionner au feeling. D'ailleurs, si ce qui est valable pour moi aujourd'hui, le reste encore dans 3 ou 5 ans, c'est que je n'aurai pas du tout évolué. J'aurai donc le même physique, et mon corps réagira de la même façon chaque année, alors que justement, il doit progresser d'année en année.Puisque je prends de la masse musculaire, mon métabolisme change. On ne peut jamais refairele même régime d'une année sur l'autre lorsqu'on a une progression constante. Ces dernières années, j'ai du changer mon régime complètement. J'ai pris 12 kg en une année. Mon métabolisme a été complètement perturbé. Moi qui ne faisait jamais de rétention d'eau aux cuisses, j'en ai fait pour le Grand Prix de Slovaquie. Au contraire, pour le Grand Prix de Toronto, j'étais sec et veineux. On est obligé de s'adapter.


G.G : Pour ce qui est des entraînements c'est la même chose. Il est impossible de donner des conseils à quelqu'un et élaborer un programme extrèmement précis. Si on est honnête, on doit dire qu'il faut essayer ou tester tel programme sur 6 ou 8 semaines, et ensuite seulement en tirer les conclusions.

A.P: Voilà, c'est exactement ça. On peut donner des bases. Lorsqu'on me demande si tel programme est bon, je dis moi aussi : "essaye-le, si tu as des résultats, c'est qu'il est bon pour toi. Si tu n'as pas de résultats, c'est qu'il ne te convient pas, il faut faire autre chose ! "

G.G : Celui qui travaille les bras une seule fois par semaine et qui a de gros bras avec cette fréquence d'entraînement à raison de procéder ainsi. Celui qui les travailles trois fois par semaine pour obtenir des résultats équivalents à raison également.
A.P : C'est un peu comme le système du travail en séries lourdes et courtes, ou celui en séries longues comme le faisait Serge Nubret. On ne perd jamais son temps à essayer une nouvelle méthode. Beaucoup ont peur de prendre 5 à 6 semaines à essayer autre chose. Même si ça ne marche pas, ils ne feront plus d'erreurs, ils n'auront pas perdu leur temps, et à long terme ils verront la différence dans les résultats. Trop d'athlètes restent sur leurs habitudes. Ils font toujours la même chose , et 10 ans après, leur physique est toujours identique . Quant aux points faibles, ils peuvent toujours évoluer.

G.G : Justement, parlons-en. Quels sont tes points faibles ?

A.P : Ce sont les mollets...et tout le reste ( rires )

G.G : Chez toi, les mollets sont-ils un véritable point faible, c'est-à-dire génétique, ou bien tu ne mets pas assez le paquet dessus pour les matraquer à fond à chaque séance ?

A.P: Ce n'est pas un problème génétique. Je n'ai pas trouvé le bon entraînement. Disons que j'ai très vite évolué au niveau des cuisses, ce qui fait apparaître mes mollets plus petits encore. J'ai un manque d'épaisseur. Depuis quelques temps, j'ai adopté la technique de Serge Nubret. Je les travaille en séries longues, et j'ai obtenu de très bon résultats. J'ai pris du galbe tout en étant au régime, ce qui veut dire que hors saison, je vais prendre du volume. Comme je te le disais tout-à-l'heure, il faut essayer des nouvelles techniques, et en ce qui me concerne, je n'ai pas perdu mon temps. Chaque année, je progresse. Il y a 2 ans je n'avais pas assez d'épaisseur de dos, maintenant j'en ai. Aujourd'hui, il me faut plus de mollets, mais aussi plus de bras parce que j'ai de grosses épaules.Le problème, c'est que mes épaules sont un point fort, et je peux faire ce que je veux, elles se développent aussi vite que le reste .

G.G : Tu sais Arnaud, personne n'a jamais trop d'é"paules, alors que l'on peut avoir trop de cuisses .

A.P : Oui, c'est vrai, sauf si on à des bras et pas de pecs. Là, c'est flagrant. Généralement, les pecs suivent plus ou moins. Mes épaules par rapport aux pecs, ça a été un problème pendant quelques années. A mes débuts, je n'avais pas de cuisses du tout, et c'est devenu un point fort. J'ai trouvé l'entraînement qui me convient et qui m'a permis de redonner du galbe à mes cuisses pendant ma préparation au Grand Prix de Toronto. Je faisais 20 minutes de cuisses, mais uniquement du leg extension en séries de 12 à 15 répétitions, pour 6 à 7 séries. Je descendais de l'appareil entre chaque série, je contractais fortement pendant 10 secondes, je prenais un repos de 1,30 mn à 2 mn , et je recommençais. Je terminais ma séance avec les cuisses congestionnées. Je peux dire qu'à Toronto, j'étais de ceux qui avaient les cuisses les plus découpées. A mes débuts en musculation, je faisais 1h à 1h 30 de cuisses, et sur un an j'ai pris 15 cm . J'ai gonflé d'un seul coup, et j'ai été obligé de prendre des pantalons 3 tailles au dessus. Je faisais du squat, du hack-squat, de la presse, du leg. Comme je n'étais pas informé, j'utilisais toutes les machines. Si aujourd'hui je continuais à faire de tels entraînements , je perdrais du volume et du galbe. Je réalise des entraînements intenses et courts. J'ai donc besoin de beaucoup de récupération, et je crois bien que je vais être obligé de n'entraîner les cuisses que tous les 1O jours. Plus on est fort, et moins on doit passer de temps dans la salle, car les muscles sont beaucoup plus réceptifs que chez un débutant.Nous sommes habitués à nous concentrer sur un mouvement en nous imaginant que nous avons une charge très lourde, même si ce n'est pas le cas. Dans les clubs, il est très rare de pouvoir disposer d'haltères très lourds. Il faut donc s'adapter. Hier j'ai travaillé mes biceps en séries de 30 répétitions avec des haltères de 8 kilos. A la fin, de ma séance, je ne pouvais plus plier les bras, ils étaient téténisés. Une séance sur deux, je mets du lourd. Ce n'est pas toujours très technique, mais j'utilise des haltères de 35 à 40 kg. Pour développer un muscle, il faut le stresser, le choquer. Il ne faut surtout pas qu'il s'habitue. C'est pour cette raison qu'il ne faut surtout pas avoir un plan d'entraînement rigide.

G.G : Le secret en culturisme... c'est justement qu'il n'y en a pas .

A.P : On ne peut pas dire aux gens qu'il n'y a pas de repères. Il faut des bases et bien expliquer que le principal est de bien faire le mouvement, et que ce n'est pas la charge qui compte le plus. Je ne sais jamais ce que j'ai sur la barre. Parfois, lorsque je vois qu'il y a beaucoup de disques dessus, je compte, parce qu'on me pose la question. Il m'est déjà arrivé à la fin d'une série de squats de constater que j'avais 240 kg sur la barre, alors que j'étais persuadé d'en avoir 200 kg. Tant que je lève et que je fais bien le mouvement c'est l'essentiel. Le but, c'est de développer mes muscles, la charge je m'en fout. Bien sûr, nous, on s'échauffe avec 100 kg, mais c'est quoi 100 kg pour nous par rapport à notre gabarit ? Avec le temps les débutants mettront plus lourds sur les barres.

C'est clair! Arnaud PLAISANT est un de mes bber français préféré.
Son site net est bien fait.

il est vrai que ce BB est super, tout comme son site ou l'on peut admirer de super photo d'un hathléte francais

ARNAUD est en couverture du Monde du Muscle N° 247 qui vient de paraître ce 23 septembre 2004 avec une interview sur 4 pages signée: GG

Demain, je cours l'acheter

Qui a dit que nous n'avions pas en France des grands champions ? Arnaud est absolument extraordinaire !!! :

c'est vrai,magnifique!!!!

Excellent! Will he be competing in 2005? Where?

je connait arno et s il arrive encore plus sec il va leur faire mal .je pense que c est sur la qualite qu il pourra rivaliser avec les gros

c'est dommage que Arnaud soit venu sur www.bodybuilding.fr pour poster dans le "topic" de Laurence SARRAZIN et pas dans celui qui lui est destiné.

Peut être le fera t-il une prochaine fois

salut tout le monde, je suis enfin dispo pour vous,comme vous le savez la vie d un culturiste est difficile quelque soit son niveau.
je croie que cette année nous avons de la chance coté athlétes feminins.
merci les filles de votre dispo c est trés bien pour le monde de la forme d avoir de athléte comme vous qui représente magnifiquement notre sport.
pour ma part je serai sur le stand EAFIT avec Tifene pendant trois jours, alors n hésité pas , venez nous rendre visite.
bisous a tous :afro:

Un superbe physique, Arnaud! C'est un pour lui que je suis revenue sur le forum, je l'avoue. On ne le voit pas assez pourtant il est impressionnant par sa musculature mais aussi sa gentillesse et sa disponibilité!

J'espère que tes compets se passeront bien, Arnaud! Tu as tous les atouts en main en tous cas

arnaud a l' ironman,

pour moi, mon preferé, un exemple de courage et passion

la pesé







et le concours







merci a arnaud...